Pierre Castor 02.06.2025 : Pourquoi les Belges et les Suisses disent « septante » et « nonante » et pas « soixante-dix » et « quatre-ving-dix » ?
Pierre Castor 02.06.2025 : Pourquoi les Belges et les Suisses disent « septante » et « nonante » et pas « soixante-dix » et « quatre-ving-dix » ?
Aujourd’hui, on va parler chiffres… mais sans vous faire mal à la tête, promis !
En France, on s’acharne avec nos soixante-dix et quatre-vingt-dix, les belges et les suisses ont opté pour quelque chose de beaucoup plus… logique. Bah oui : septante = 70, nonante = 90. Rien de plus clair.
Mais alors pourquoi cette différence ?
Eh bien, c’est une vieille histoire… de langue. En gros, les Belges et les Suisses ont conservé un système décimal hérité du latin. Septuaginta en latin, c’est devenu septante. Jusque-là, tout roule.
Nous, en France, on a fait autrement : au XVIIe siècle, on a adopté le système vigésimal. Ça veut dire… basé sur 20. Et donc, quatre-vingts, c’est 4 x 20. Merci les Gaulois, les Normands, les réformes de l’Académie française… bref, on s’est compliqué la vie, et on a trouvé ça très chic !
🎙️ Résultat ? Un enfant français doit apprendre qu’après 60, c’est pas septante mais… soixante-dix. Et après 80 ? Quatre-vingt-dix, bien sûr !
🧠 Côté pédagogie, les Belges ont tout bon. Septante, c’est clair. Nonante, c’est net. Pas besoin d’une calculette dans la tête à chaque fois qu’on veut donner l’heure ou compter ses points au Scrabble !
Mais au-delà des chiffres, le français de Belgique, c’est aussi plein d’autres petites perles :
👉 un essuie pour une serviette,
👉 un GSM pour un téléphone portable.
Et non, ce n’est pas du belge en mode “humour de fin de repas”, c’est une langue officielle, normée, enseignée… et franchement savoureuse.
Alors, à la question : “septante, c’est plus logique ?”…
Ben oui. Clairement. Et ça nous rappelle que la langue française est riche, vivante, et qu’elle n’a pas la même tête à Paris, à Bruxelles ou à Abidjan. Et c’est ça, toute sa beauté.
Allez, je vous laisse… j’ai un rendez-vous à nonante heures précises. À bientôt les amis, et surtout… n’oubliez pas : peu importe comment on le dit, l’essentiel, c’est de compter les bons moments !
