Pierre CASTOR 25.08.2025 : Pourquoi dit-on « travailler pour des prunes » ?

PIERRE CASTOR

Pierre CASTOR 25.08.2025 : Pourquoi dit-on « travailler pour des prunes » ?
Aujourd’hui, on va parler boulot… mais pas n’importe lequel ! Celui qui ne rapporte rien du tout. Vous savez, ce moment où vous vous donnez corps et âme… pour que dalle. Bref : vous avez “travaillé pour des prunes” ! 🍑
Mais pourquoi cette expression ? Qu’est-ce que les prunes ont fait pour mériter ça ? Après tout, c’est sucré, juteux, délicieux en confiture. Alors pourquoi ce fruit symboliserait-il le néant absolu ? Allons voir de plus près, en secouant un peu les branches du langage français. 🌳
Eh bien, figurez-vous que tout remonte aux Croisades. Imaginez les chevaliers du Moyen Âge qui reviennent bredouilles. Rien dans les poches. Pas de gloire. Rien… sauf des pruniers. 🍂
Autant vous dire que, vu les pertes humaines et le coût de l’expédition, les prunes ramenées en souvenir ont été très mal perçues. Résultat ? Cette guerre-là… ne comptait que pour des prunes ! Et depuis, le fruit est resté l’image de ce qu’on gagne quand on perd son temps.
🕺 Et ça ne s’arrête pas là ! En France, les prunes se baladent un peu partout dans nos expressions. On se prend une prune quand on se fait verbaliser, on a une tête de pruneau quand on a mal dormi… Bref, en langage courant, la prune n’a pas toujours la belle vie.
Mais attention, nos amis anglais ne sont pas en reste ! Eux aussi ont leur petite salade fruitée : “to work for peanuts”, littéralement “travailler pour des cacahuètes”. Comme quoi, on a beau changer de fruit ou de graine, quand on bosse pour rien, le goût est toujours amer ! 🥜