#670 – THE OFFSPRING – THE KIDS AREN’T ALRIGHT

THE OFFSPRING – THE KIDS AREN’T ALRIGHT

THE OFFSPRING – THE KIDS AREN’T ALRIGHT

Saviez-vous qu’un hit punk peut ressembler, dans ses paroles, à une série Netflix sur la galère ? Bienvenue à « The Kids Aren’t Alright », chanson culte de 1998, signée par une bande d’enfants terribles d’Orange County.

Tout commence quand Dexter Holland, chanteur, retourne dans son quartier de Garden Grove. Ambiance : pelouse bien tondue et petite maison américaine, façon « Happy Days », mais la réalité est plus « Twin Peaks ».

Les amis d’enfance ? Accidents, dépressions, grossesses précoces, tragédies… Dexter compile tout ça, plume acérée, pour écrire un vrai bilan générationnel. La légende veut qu’il ait rédigé le texte après une visite où aucun rêve adolescent n’avait survécu à l’usure du temps.

Le groupe ? Formé en 1984, The Offspring démarre avec le punk californien fait maison. Un peu d’apprentissage sur le tas, beaucoup de concerts garage, et une bassiste qui, à ses débuts, jouait avec des notes écrites sur des bouts de papier. Le succès explose avec l’album « Americana », dont « The Kids Aren’t Alright » est le troisième single essentiel.

Côté paroles et riff : l’énergie punk, une mélodie accrocheuse mais des histoires sombres – « Vies fragiles, rêves brisés. » Même Jamie, Mark, Jay et Brandon, cités dans la chanson, illustrent cette descente aux enfers : grossesse, errance, suicide, overdose. Tout le contraire des slogans « tout va bien ! » – l’avis d’Offspring : parfois, en grandissant, tout part de travers.

Le morceau s’est imposé comme hymne universel de ceux qui vivent les désillusions modernes. Aujourd’hui encore, Dexter Holland est rockeur, triathlète, docteur en biologie, et The Offspring tourne partout – circle pit garanti à chaque concert.

« The Kids Aren’t Alright », c’est la bande-son des ados d’hier et d’aujourd’hui, un coup de gueule punk pour ceux qui veulent conjuguer « espoir » et « réalité » sans se raconter d’histoires.

The Offspring