#543 – ARNOLD TURBOUST & ZABOU – ADÉLAÏDE
ARNOLD TURBOUST – ADÉLAÏDE
ARNOLD TURBOUST – ADÉLAÏDE
Originaire d’un village normand, Arnold Turboust naît entouré de musique.
Adolescent, il s’enthousiasme évidemment pour la new wave déferlante et troque son piano contre un synthé. L’un de ses amis de lycée est parti s’installer à Rennes où il a rejoint le groupe Marquis de Sade, qui s’apprête à enregistrer son premier album. La formation a justement besoin d’un clavier et c’est en toute confiance qu’il fait appel à son ami Arnold qui se retrouve pour la première fois de sa vie en studio.
À peine arrivé, il fait la connaissance d’un apprenti chanteur avec qui le courant passe et les affinités sont évidentes, un certain Étienne Daho.
Turboust se met aussi à composer pour Daho. Après Week-end à Rome, il est évident que le duo créatif qu’ils forment est dans sa phase ascendante. Arnold propose à Étienne une suite d’accords qui va donner naissance à deux morceaux distincts : Adélaïde pour l’un et Tombé pour la France pour l’autre.
Mais Arnold Turboust ne pense pas vraiment à chanter, mais pose quand même sa voix sur une démo.
Déclaration d’amour au parfum élégant et suranné du XVIIIe siècle, il faut trouver une voix féminine pour donner la réplique à l’énamouré. À l’époque Daho et Turboust côtoient Lio, Jacky mais également Zabou, qui a déjà poussé la chansonnette avec Dorothée ou pour les besoins d’un film.




