La proposition de loi créant un droit à l’aide à mourir est adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale
Vivement contesté par la majorité des élus de droite et d’extrême droite, mais aussi par une partie du centre et de la gauche, le texte sur l’aide à mourir a été approuvé par 305 députés, face à 199 contre et 57 abstentions. Cette proposition de loi crée un droit à l’aide à mourir. Le dispositif, […]
Vivement contesté par la majorité des élus de droite et d’extrême droite, mais aussi par une partie du centre et de la gauche, le texte sur l’aide à mourir a été approuvé par 305 députés, face à 199 contre et 57 abstentions.
Cette proposition de loi crée un droit à l’aide à mourir. Le dispositif, en l’état, consisterait à « autoriser et à accompagner une personne qui a exprimé la demande à recourir à une substance létale », qu’elle devrait s’administrer elle-même (ou se faire administrer si « elle n’est pas en mesure physiquement d’y procéder »).
L’accès à cette procédure serait restreint par cinq critères cumulatifs, dont le fait d’avoir son pronostic vital engagé par « une affection grave et incurable » en phase « avancée » ou « terminale » et de présenter « une souffrance physique ou psychologique constante ».
Il appartient désormais aux sénateurs de se pencher dessus, sans doute cet automne.
Les députés ont également approuvé à l’unanimité la proposition de loi pour le développement des soins palliatifs.
La proposition de loi prévoit notamment la création d’un droit opposable à l’accompagnement et aux soins palliatifs, ainsi qu’un effort de formation des soignants et la rédaction pour chaque patient d’un « plan personnalisé d’accompagnement » destiné à mieux anticiper sa prise en charge.
