Hommes armés aux abords d’une école (54) : la ville de Nancy active une cellule psychologique
Les trois suspects qui ont fait irruption devant une école de Nancy sont toujours activement recherché.
La fin de journée de mardi a pris des allures de scénario d’angoisse devant les écoles maternelle et élémentaire Alfred-Mézières, à Nancy.
Vers 16h30, au moment de la sortie des classes, trois hommes — dont l’un porteur d’une arme longue — ont été aperçus à proximité immédiate des établissements. Aussitôt, le protocole de confinement a été déclenché et les 150 enfants présents ont été mis en sécurité pendant près de deux heures. Le collège situé à proximité a également mis en place un confinement.
Aucun coup de feu n’a été tiré et aucun blessé n’est à déplorer. Les suspects, eux, ont pris la fuite et sont désormais activement recherchés.
Si certaines informations sont à consolider et une enquête en cours, il n’existe pas de lien entre la présence de ces individus et la proximité immédiate de l’école et du collège
explique Mathieu Klein, le maire de Nancy, sur ses réseaux sociaux.
Une réaction éclair et une coordination millimétrée
Dès l’alerte donnée, quatre équipages de police municipale se sont précipités sur les lieux. La police nationale a été immédiatement appelée en renfort, tandis que le centre de supervision urbain de la Métropole du Grand Nancy surveillait la zone via la vidéoprotection.
Cette rapide mobilisation a permis de sécuriser le périmètre et d’assurer une évacuation progressive et sans incident après la levée du confinement.
La ville de Nancy tient particulièrement à saluer le sang-froid de l’agente chargée de la sortie d’école, dont la réaction immédiate a permis d’enclencher le protocole d’urgence sans délai. Celle-ci a croisé l’homme armé avant qu’il ne rentre dans l’école.
Une cellule psychologique pour parents, élèves et enseignants
Si l’épisode s’est heureusement terminé sans violence, il a pu profondément marquer des parents et enfants, nombreux à avoir vécu la scène ou ressenti la tension ambiante. Pour accompagner les familles, l’Éducation nationale mettra en place dès demain une cellule psychologique. Une psychologue sera présente à l’école élémentaire pour accueillir tous ceux qui en ressentent le besoin.
La police municipale va également renforcé sa présence visible aux abords des deux établissements afin de rassurer parents et riverains.
Un suivi sur le long terme
Le maire de Nancy, Mathieu Klein, s’est entretenu ce mercredi matin avec plusieurs responsables institutionnels : le directeur interdépartemental de la police nationale, le directeur académique des services de l’Éducation nationale et la présidente du Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle. Objectif : faire un point de situation complet et coordonner le suivi du dossier.
L’élu se rendra sur place dès demain matin pour rencontrer les équipes éducatives et les familles.
L’enquête se poursuit pour tenter d’identifier les trois individus aperçus armés et comprendre les circonstances exactes de leur présence devant les écoles.