2 motions adoptées au congrès du Syndicat National Force Ouvrière Lycées Collèges 88
Deux motions y ont été adoptées.
Le secrétaire général du Syndicat National FO des Lycées et Collèges, François Pozzo Di Borgo ainsi que le secrétaire général de l’Union Départementale FO 88, Franck Pattin et 79 syndiqués étaient présents sur place.
Deux motions y ont été adoptées.
COMMUNIQUÉ
Les deux motions adoptées
Motion 1 du congrès du SNFOLC 88 réuni le 6 février à Épinal
« Les personnels syndiqués au SNFOLC 88 réunis ce jour en congrès affirment leur indignation face à ce qui s’est déroulé au collège Paul Verlaine de Maizières-les-Metz où des gendarmes sont venus arrêter une élève en plein cours pour l’expulser de notre pays et la conduire en Belgique avec sa famille.
Ils s’inquiètent des dérives autoritaires de plus en plus nombreuses dans notre pays.
Ils s’inquiètent également du fait que des gendarmes puissent entrer si facilement dans un établissement scolaire malgré une règle claire sur ce sujet.
Ils dénoncent et condamnent avec la plus grande fermeté la signature d’un accord tripartite entre l’Éducation Nationale, la Gendarmerie et le procureur de notre département, pour que les gendarmes puissent intervenir directement dans les établissements pour de « petites » infractions, comme « des bousculades, des insultes ou certaines dégradations ».
L’école doit rester un espace protégé ; l’heure n’est pas à instaurer une loi martiale dans notre petit département !
Nous demandons l’annulation de cette convention.«
Voté à l’unanimité des 79 présents, à Épinal, le jeudi 6 février 2025
Motion 2 du congrès du SNFOLC 88 réuni le 6 février à Épinal
« Le congrès du syndicat FO des Lycées et Collèges des Vosges considère que FO n’a rien à faire dans le « conclave-Bayrou » sur les retraites, car il s’agit d’un piège tendu aux organisations syndicales !
Comme le dit justement la FNEC-FP-FO, « les salariés n’ont rien à gagner dans cette farce, ou plutôt ils ont tout à y perdre : il s’agit d’associer les organisations syndicales soit à la préservation de la réforme Macron-Borne qu’elles ont combattue pendant des mois aux côtés de la majorité des Français et qui a été imposée par le 49–3, soit à l’instauration d’une réforme systémique néfaste (réforme par points comme celle rejetée en 2020, ou par capitalisation) ».
Notre congrès revendique l’abandon total de cette réforme des retraites et exige le retour d’un départ à 60 ans avec 37,5 années de cotisation sans décote.
Pour cela, le congrès affirme être prêt à mener une nouvelle bataille qui ne peut passer que par la grève jusqu’à satisfaction des revendications ! »
Voté à l’unanimité des 79 présents, à Épinal, le jeudi 6 février 2025
