REMIREMONT : L’hôpital ne fermera pas d’après le Ministre de la Santé, Aurélien Rousseau

Cette rencontre a été l’occasion de discuter avec les soignants au sujet de la crise des décès suspects …

Crédit : Magnum la radio - Zoé Thomas

Hier après-midi, le Ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a effectué une visite au sein de l’hôpital de Remiremont, dans les Vosges. Cette rencontre a été l’occasion de discuter avec les soignants au sujet de la crise des décès suspects que l’établissement affronte depuis plusieurs années. M. Rousseau a affirmé que l’hôpital est engagé dans une dynamique de reconstruction et qu’il n’envisage pas sa fermeture.

Interview : Aurélien Rousseau, Ministre de la Santé

Au cours de sa visite, le Ministre a échangé avec les membres de l’association des victimes de l’hôpital de Remiremont, « AJC pour elles ». La Présidente de l’association, Angélique Souque, a pu exprimer ses préoccupations directement au Ministre et à sa conseillère, soulignant l’importance de résoudre les problèmes persistants dans l’établissement.

Interview Angélique Souque

« Nous avons eu l’opportunité de parler avec le Ministre de la Santé et sa conseillère. C’est un pas en avant, mais nous restons vigilants quant aux actions concrètes qui seront entreprises pour résoudre les difficultés auxquelles l’hôpital de Remiremont est confronté. »

Angélique Souque – La Présidente de l’association AJC pour elles

Le Ministre de la Santé a également annoncé son engagement pour l’avenir de l’hôpital en déclarant qu’il prévoit d’être présent l’année prochaine pour célébrer les 50 ans de l’établissement, inauguré par Simone Veil.

Le Ministre de la Santé – Aurélien Rousseau – Crédit : Zoé thomas

Dans un autre contexte, le Ministre a effectué une visite rapide au centre hospitalier Émile-Durkheim (CHED) d’Épinal. La rencontre a été limitée à une table ronde en raison d’impératifs horaires. Le besoin d’un service de coronographie dans les Vosges a été évoqué, et le maire d’Épinal, Patrick Nardin, a souligné son importance. Le Ministre s’est engagé à examiner cette demande, même s’il a dû quitter précipitamment sous les cris de représentants syndicaux réclamant davantage de moyens pour l’hôpital public.