7 réflexes essentiels face à la canicule dans le Grand Est en vigilance orange

Les dix départements du Grand Est sont concernés par cette vigilance orange canicule.

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hands holding the sun at dawn

Alors que tous les départements du Grand Est sont placés en vigilance orange canicule depuis ce 30 juin, l’Agence régionale de santé multiplie les appels à la prévention et rappelle les bons réflexes à adopter face à la chaleur.

Depuis ce lundi, le thermomètre s’affole dans les dix départements de la région Grand Est. Face à cet épisode de chaleur intense, Météo-France a placé l’ensemble du territoire en vigilance orange canicule, signalant un risque élevé pour la santé publique. Dans ce contexte, l’Agence régionale de santé (ARS) Grand Est appelle à la mobilisation de tous pour éviter les drames sanitaires.

Les périodes de canicule sont redoutées pour leurs effets insidieux, notamment sur les populations les plus fragiles : personnes âgées, nourrissons, femmes enceintes, personnes en situation de handicap ou atteintes de maladies chroniques. Chaque été, plusieurs milliers de décès évitables sont attribués à la chaleur. Ce niveau d’alerte doit donc être pris au sérieux.

Une alerte généralisée à l’échelle régionale

Les dix départements du Grand Est — Ardennes, Aube, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Bas-Rhin, Haut-Rhin et Vosges — sont tous concernés par cette vigilance orange canicule. Ce niveau implique un épisode de chaleur durable et intense, aux conséquences sanitaires potentiellement graves.

Les hôpitaux, EHPAD, centres d’accueil et collectivités ont d’ores et déjà déclenché leurs plans de gestion des fortes chaleurs. Des cellules de veille sont en place pour assurer le repérage et la prise en charge rapide des situations à risque.

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7 réflexes simples mais vitaux

Pour faire face à cette canicule, l’ARS rappelle sept réflexes prioritaires que chacun peut appliquer au quotidien. Des gestes simples mais efficaces, qui sauvent des vies.

Premier réflexe : boire régulièrement de l’eau, sans attendre d’avoir soif. La sensation de soif diminue avec l’âge, et la déshydratation peut s’installer rapidement chez les enfants ou les personnes fragiles.

Deuxième réflexe : mouiller son corps et se ventiler. Il est recommandé de passer un linge humide sur la peau, de prendre des douches tièdes, ou encore d’utiliser un brumisateur ou un ventilateur. Ces pratiques permettent de faire baisser la température corporelle.

Troisième réflexe : manger suffisamment, même si la chaleur coupe parfois l’appétit. Privilégier des repas légers, riches en eau (fruits, crudités), aide à maintenir l’organisme en équilibre.

Quatrième réflexe : éviter les efforts physiques, en particulier aux heures les plus chaudes de la journée. Cela vaut aussi bien pour les pratiques sportives que pour les activités extérieures exigeantes.

Cinquième réflexe : ne pas consommer d’alcool. Contrairement à une idée reçue, l’alcool accentue la déshydratation et peut aggraver les effets de la chaleur.

Sixième réflexe : maintenir son logement au frais. Cela passe par la fermeture des volets et fenêtres en journée, et l’ouverture nocturne pour aérer. Créer une pièce fraîche dans son habitation peut offrir un espace de repos plus supportable.

Septième réflexe : passer du temps dans un endroit frais. Bibliothèques, cinémas, centres commerciaux ou lieux publics climatisés sont des refuges utiles, notamment pour les personnes qui vivent dans des logements mal isolés ou sans ventilation.

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Une vigilance partagée : penser aux plus vulnérables

L’ARS Grand Est insiste également sur l’importance de prendre et donner des nouvelles de ses proches. En période de canicule, l’isolement social est un facteur aggravant. Appeler une personne âgée, passer voir un voisin, vérifier qu’un proche a bien bu ou s’est reposé sont autant de gestes de prévention indispensables.

Les communes sont invitées à contacter les personnes inscrites sur les registres de vulnérabilité. Mais la solidarité citoyenne reste un levier fondamental dans cette lutte contre les effets de la chaleur.

Des outils d’information à disposition

Pour accompagner les habitants, un numéro vert a été activé : Canicule Info Service – 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe, joignable tous les jours de 9h à 19h). Il permet d’obtenir des conseils pratiques ou d’être orienté vers les bons interlocuteurs.

En cas de besoin médical non urgent, l’ARS recommande de contacter d’abord son médecin traitant. Si ce dernier n’est pas disponible, des alternatives peuvent être consultées via la plateforme santé.fr, qui répertorie les lieux de soins à proximité. En cas de doute ou d’urgence, le 15 reste le numéro de référence.

Une responsabilité collective

Au-delà des consignes individuelles, cette alerte rappelle que la canicule est un risque sanitaire majeur et de plus en plus fréquent. Elle exige une vigilance accrue de la part des autorités mais aussi une responsabilisation collective. Adapter ses comportements, prendre soin des plus fragiles, réduire les expositions inutiles à la chaleur : chacun peut agir à son niveau.

Dans un contexte de changement climatique, ces épisodes deviennent plus précoces, plus longs, et plus intenses. Savoir y faire face est désormais un enjeu de santé publique de premier ordre.

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