L’ASNL célèbre sa renaissance : communion populaire sur la place Stanislas après le titre de Champion de National 1
Ce samedi 17 mai, la place Stanislas a vibré aux couleurs de l’ASNL. Dans une ambiance de fête, joueurs, staff et supporters ont célébré ensemble la montée en Ligue 2 et le titre de champion de National 1. Une après-midi marquante pour le club nancéien, symbole d’un renouveau tant attendu.
C’était une après-midi attendue, espérée, et surtout méritée pour les supporters, les joueurs et le staff de l’ASNL. Samedi 17 mai, la place Stanislas à Nancy a vibré aux couleurs rouge et blanche pour célébrer le titre de Champion de National 1 décroché par l’AS Nancy Lorraine et la montée tant attendue en Ligue 2. Des centaines de supporters s’étaient réunis dans une ambiance festive et chaleureuse pour rendre hommage aux héros de la saison 2024-2025, venus partager ce moment fort avec ceux qui n’ont jamais cessé d’y croire.

Cette montée a le goût d’un soulagement pour tout un peuple. Elle est aussi une forme de renaissance, après des années de souffrance, de doutes et de descentes. Pour Pablo Correa, revenu en novembre 2023 pour remettre le club sur de bons rails, ce titre est bien plus qu’une ligne supplémentaire dans son propre palmarès. « Toutes les lignes sont intéressantes dans un palmarès, mais c’est surtout la ligne qu’on ajoute à l’histoire du club qui compte. Ce qui reste, ce sont les images, l’ambiance du stade, l’émotion collective. »
L’émotion était justement au cœur des célébrations. Le public, fidèle même dans les heures sombres, a retrouvé la fierté de chanter pour son club. Pour Pablo Correa, cette communion est l’un des plus beaux symboles de la saison : « Il fut un temps pas si lointain où le stade semblait anesthésié. Aujourd’hui, on se sent de nouveau chez nous. On existe, on est vivant, et on a un avenir. »
Une saison de travail et de résilience pour l’ASNL
Cette montée, c’est aussi l’histoire d’un groupe construit patiemment, avec méthode et conviction. « Le seul endroit où le succès vient avant le travail, c’est dans le dictionnaire », confie Pablo Correa, reprenant un dicton affiché dans le vestiaire. Le travail, justement, a été le maître mot de cette saison pour l’ASNL.

Nicolas Saint-Ruf, pilier de la défense de l’ASNL, en témoigne : « On a su être régulier, c’est ce qui a fait la différence. L’effectif était soudé, même ceux qui ne jouaient pas apportaient quelque chose. » Le capitaine loue aussi l’état d’esprit insufflé par son entraîneur : « Pablo nous parlait d’un oiseau qui a confiance en ses ailes, même si la branche casse. Cette confiance-là, il nous l’a transmise. »
Maxence Carlier, lui aussi artisan majeur de la saison, évoque « une fierté immense » : « C’est un groupe d’hommes, une vraie famille. C’est ce qui fait la différence. J’avais à cœur de prolonger l’aventure ici. Le fait d’entendre que l’équipe n’était pas la même sans moi, ça te pousse à tout donner. »
Dans les buts de l’ASNL, Martin Sourzac a vécu cette saison comme une revanche et une confirmation : « Même dans les heures les plus sombres, je savais qu’on se retrouverait un jour en haut de la place Stanislas pour célébrer une montée. » Il n’oublie pas non plus les siens : « J’ai remercié Marco Giagnorio et Yanis Kouini du fond du cœur. Chez les gardiens, c’est un groupe à part, et avec Genna, on n’a plus besoin de mots. »
Une fête populaire à la hauteur de l’amour pour le club
Flavien Logeard, speaker emblématique de l’ASNL, n’a pas manqué de participer à l’événement. « J’ai perdu 10 kilos symboliques hier ! C’est une vraie libération. J’avais l’impression de porter la relégation comme un échec personnel. » Malgré ses absences cette saison, il reste une voix incontournable pour les supporters : « L’ASNL, c’est dans mon ADN. Je mourrai Nancy. Ce club, est dans mon cœur. »

Sa relation avec les tribunes est unique. « Ce qu’on a vécu cette année en National, c’est un truc de fou. Que ce soit les Saturday FC, les Fans of Nancy ou tous les supporters, on est une seule et même famille. Sur la place Stan, tout le monde était là. C’est une vraie communion. »
Une émotion partagée par Sébastien Janodet, ancien dirigeant de l’ASNL, toujours fidèle parmi les fidèles : « Cette saison, c’est que du plaisir. Le club est en tête depuis octobre. C’est un soulagement après les années difficiles. » Lui qui a œuvré en coulisses pour sauver le club en 2023 insiste sur l’idée de collectif : « Un club, ce n’est pas qu’une équipe sur le terrain. C’est un ensemble de personnes, d’efforts, de fidélités. Et cette communauté, elle est magnifique. »
L’avenir se construit dès maintenant
Au-delà de la joie et de l’émotion, tous les regards se tournent désormais vers l’avenir. Pour Martin Sourzac, la dynamique est lancée : « Cette saison, tous les ingrédients étaient réunis. On sent qu’un nouveau cycle commence. Le club est sur la bonne voie. » Nicolas Saint-Ruf l’assure : « Il faut garder cette communion. »
Et pour les supporters ? Maxence Carlier ne tarit pas d’éloges : « Ils ont vécu des moments très durs, mais ils ont été patients, fidèles. C’est notre douzième homme. Merci à eux. »
Samedi 17 mai restera comme l’une des plus belles pages récentes de l’histoire de l’ASNL. Une parenthèse joyeuse, une respiration après les tempêtes. Mais surtout, un point de départ. Parce que l’histoire continue. Et cette fois, elle s’écrit à nouveau avec espoir pour l’AS Nancy Lorraine.