Navette des crêtes : Cap sur les sommets vosgiens et alsaciens le 31 mai !
La navette des crêtes reprend du service pour une troisième année consécutive.
La navette des crêtes reprend du service pour une troisième année consécutive. Depuis les Vosges et l’Alsace, elle vous permet de rejoindre les sommets, et ce, dès demain, le samedi 31 mai.
Une troisième saison pour ce service estival
Pour la troisième année, la région Grand Est propose une navette pour monter sur la route des Crêtes sans prendre son véhicule. Une alternative pratique et écologique.
Elle vous permet d’accéder au Lac Blanc, au Markstein, au Grand Ballon ou encore au Col de la Schlucht.




9 lignes proposées dans la région
Neuf lignes sont proposées depuis Colmar, Mulhouse, Thann, Munster, Gérardmer, Épinal, Remiremont ou encore Saint-Dié-des-Vosges.

Quel est l’objectif de cette navette des crêtes ?
Fini les voitures sur les parkings d’altitude : vous pouvez désormais rejoindre les sommets sans prendre le volant. C’est une solution à la fois pratique, économique et bonne pour la planète.
Denise Buhl, vice-présidente de la région Grand Est, en charge des ruralités, de la montagne et du patrimoine local, développe l’objectif de cette navette pas comme les autres.
Une navette des crêtes à enjeux multiples
Denise Buhl, vice-présidente de la région Grand Est, en charge des ruralités, de la montagne et du patrimoine local, revient sur les enjeux de cette navette qui allie accessibilité et respect de l’environnement.
Le prix du trajet
Le trajet est à deux euros avec la carte SNCF Fluo ou la carte Solidaire, sinon ce sera quatre euros en plein tarif.
Et bonne nouvelle pour les familles : un pass journée à dix euros permet de voyager à plusieurs, entre deux et cinq personnes. Mais attention, ce pass est uniquement disponible en ligne, sur le site fluo.grandest.fr.
Une ouverture jusqu’en septembre
Chaque week-end en juin et septembre, et tous les jours du 1er juillet au 31 août, laissez-vous porter à travers la vallée et jusqu’aux crêtes, du Grand Ballon au Lac Blanc.
L’occasion rêvée de découvrir, ou redécouvrir, les paysages grandioses des Vosges ou d’Alsace, sans voiture, à bord de la navette des crêtes.

Entretien avec Denise Buhl, vice-présidente de la région Grand Est, en charge des ruralités, de la montagne et du patrimoine local
Pourquoi remettre en place la navette des Crêtes pour une troisième année consécutive ?
« On avait une grande période d’expérimentation sur cette navette qui a été reprise il y a trois ans par la région Grand Est. Et l’objectif est de pouvoir la déployer de manière encore plus importante dans les années à venir. »
C’est-à-dire la mettre de manière plus importante ?
« Aujourd’hui, nous avons six navettes qui partent des vallées et une navette sommitale. Et l’objectif, c’est vraiment que nos visiteurs, nos populations locales, nos touristes empruntent de plus en plus cette navette.
On va essayer de mettre en place un certain nombre de parkings pour que les véhicules puissent rester en place et développer de plus en plus cette navette. »
Quel intérêt ont les touristes et les locaux à emprunter cette navette des crêtes ?
« Emprunter la navette des crêtes, c’est très joli quand il fait beau. Ils ont déjà la possibilité de regarder à droite et à gauche tout ce qui se passe. Autant au niveau de l’agriculture, de nos fermes auberges et de toute l’attractivité du massif. C’est un plus pour les touristes. »
Quels sont les enjeux environnementaux autour de cette navette des crêtes ?
« L’objectif est effectivement d’avoir moins de véhicules sur ce massif. Alors, le côté plus compliqué, c’est que le massif est accessible de toutes parts. Donc c’est assez facile d’y accéder en véhicule.
Mais on va essayer, on va rendre le stationnement de plus en plus compliqué dans les années à venir, pour que cette navette ait tout son sens.
J’entends toujours beaucoup parler de surtourisme. Alors, effectivement, il y a beaucoup de tourisme. Quand il fait beau, il y a des endroits stratégiques, mais pas partout et pas tout le temps.
Donc je pense qu’il faut modérer aussi. Mais c’est vrai que les véhicules, si on pouvait en avoir un petit peu moins, ce serait pas mal. Ce serait bien plus agréable aussi pour nos randonneurs. »
Au niveau des navettes, elles sont régulières ?
« Les navettes sont régulières. Elles démarrent à 7h30 le matin par exemple pour Colmar, Le Bonhomme, Le Lac Blanc, pour terminer le soir, revenir sur Colmar à 20h20.
On a travaillé également sur les liaisons ferroviaires pour qu’il y ait une belle compatibilité par rapport au réseau ferré. »
Est-ce qu’il y a des nouveautés cette année au niveau de la navette des crêtes ?
« Il n’y a pas de nouveautés. On renforce l’existant par rapport à l’année dernière.
Et je pense que c’est quelque chose qu’on verra réapparaître chaque année. Encore une fois, l’objectif est bien de réduire les véhicules, de décarboner aussi, parce qu’avec les véhicules, ce sont des véhicules propres. Donc, très bien pour l’environnement. Encore une fois, très bien pour nos touristes. Donc, un maillage qui se conjugue très bien. »