Pierre CASTOR 04.04.2025 : Pourquoi dit-on “Monter sur ses grands chevaux” ?

Pierre Castor

Pierre CASTOR 04.04.2025 : Pourquoi dit-on “Monter sur ses grands chevaux” ?
Ah, cette expression ! « Monter sur ses grands chevaux ». On l’a tous entendue, et soyons honnêtes… on l’a tous vécue. Genre, vous demandez à votre moitié de vider le lave-vaisselle, et bim ! Il ou elle vous répond comme si vous aviez annoncé la fin du monde. Voilà. On est « monté sur ses grands chevaux ». Et pas un petit poney tranquille, hein ! Non, non. Un pur-sang de compétition, prêt à galoper dans le débat.
Mais d’où ça sort cette expression ? On remonte au Moyen Âge. À l’époque, quand les chevaliers partaient en guerre, ils ne grimpaient pas sur un âne. Non. Ils enfourchaient un destrier, un cheval grand, fort, musclé et surtout, impressionnant. Monter sur un grand cheval, c’était littéralement prendre de la hauteur, s’élever… un peu comme quand vous haussez le ton pour affirmer votre supériorité.
Donc aujourd’hui, “monter sur ses grands chevaux”, c’est quoi ? C’est réagir de manière excessive, se vexer pour un rien, prendre la mouche, et souvent… crier au scandale parce qu’il n’y a plus de pâte à tartiner ou que la belle mère fait encore sonner le téléphone !
Alors la prochaine fois qu’on vous dit : « Dis donc, t’es monté sur tes grands chevaux ! », vous saurez que c’est peut-être le moment… de redescendre sur votre petit poney. Plus cool, plus zen… et beaucoup moins bruyant.