Pierre Castor 17.09.2025 : Pourquoi il y a un point commun entre les barbes, les cheminées, les pianos et les bébés ?
Pierre Castor 17.09.2025 : Pourquoi il y a un point commun entre les barbes, les cheminées, les pianos et les bébés ?
Non, ce n’est pas une mauvaise blague, mais bel et bien une histoire d’impôts.
Tout commence au (16)XVIᵉ siècle en Angleterre. Henri VIII, roi fantasque et amateur de nouveautés… a eu une idée géniale pour remplir ses caisses : taxer les barbes ! Et là, petite précision importante : sa propre barbe n’était évidemment pas concernée. Le privilège, ça ne se partage pas. Sa fille, la reine Élisabeth, a même corsé l’affaire : si votre barbe n’avait pas été taillée depuis deux semaines, bim, taxe supplémentaire. Autant dire que les Anglais sont devenus des pros de la barbe de trois jours.
Mais les Anglais ne se sont pas arrêtés là. Au (17)XVIIᵉ siècle, ils inventent l’impôt sur… l’air et la lumière. Oui, oui, si vous aviez une cheminée ou des fenêtres, vous étiez imposé. Résultat ? Les gens ont muré leurs fenêtres pour frauder le fisc.
Et les Espagnols ? Plus malins, eux, ils ont carrément inventé la taxe soleil. Aux Baléares, chaque touriste doit payer pour bronzer. Et nos amis allemands, à Essen, ont même pensé à taxer… les cabines de bronzage. 20 euros par mois et par machine ! Du coup, les Allemands ont supprimé leur évier.
En France, on n’est pas en reste. En 1893, l’État a décidé qu’un piano était un signe extérieur de richesse. Résultat : impôt spécial sur chaque instrument, qui a rapporté 5 millions de francs à l’époque. Et comme si ce n’était pas assez, en 1939, le gouvernement a osé taxer… les couples sans enfants. Une “taxe de compensation familiale” : si vous n’aviez pas de bébé deux ans après le mariage, paf, un impôt.
Alors finalement, que vous ayez une barbe, un piano, une cheminée ou pas de bébé… l’histoire nous le prouve : le fisc trouve toujours un moyen de nous faire chanter, oui, en langage d’impôts, on appelle cela le fisc fucking
