Moustique tigre : la Meurthe-et-Moselle placée en vigilance rouge

Quatre nouveaux départements, dont la Meurthe-et-Moselle, sont placés sous haute surveillance.

Image d'illustration
Anses • Image d’illustration

Le moustique tigre (nom latin : Aedes Albopictus) est de retour dans l’Hexagone. Après une année charnière en 2022, la progression de cette espèce originaire d’Asie se poursuit en métropole avec quatre nouveaux départements placés en vigilance rouge (dont la Meurthe-et-Moselle) et trois en vigilance orange. Alors qu’un plan de lutte a été lancé le 1er mai, près de trois quarts du pays est désormais concerné par la présence du moustique tigre.

Le principal risque, c’est que le moustique tigre peut transmettre à l’homme des maladies tropicales parfois graves telles que la dengue, le chikungunya, ou encore – fait plus rare – le zika. Il peut aussi représenter une menace pour les autres insectes.

Julien Dabry, président de la Société Lorraine d’Entomologie

On le reconnait grâce à sa couleur « noire » et ses « rayures blanches sur le dos et sur la queue », précise Julien Dabry, le président de la Société Lorraine d’Entomologie.

La grosse différence, c’est que les moustiques tigres agissent y compris en plein jour contrairement à nos moustiques autochtones qui agissent plutôt la nuit ou dans la pénombre.

Julien Dabry

Pour s’en prémunir, évitez de laisser des eaux stagnantes (coupelles sous les pots de fleurs, arrosoirs, vieux pneus, gouttières bouchées …), endroit idéal pour sa prolifération.

Venu d’Asie, le moustique tigre est d’une adaptabilité hors du commun, ce qui lui a permis de coloniser 60 pays et de faire partie des 10 espèces les plus invasives au monde.

Le moustique tigre ne vole pas très loin de ses propres ailes (100 à 200 mètres). Il est donc possible de vérifier si un foyer est présent à proximité.

Dans tous les cas, si vous pensez avoir observé un ou plusieurs moustiques tigres, vous êtes invité à le signaler ici.

© Vigilance Moustique